A la fin des années 70 Helène Carrère d’encausse, que j’avais lue avait déjà révélé à l’occident ce qu’on ignorait, pour beaucoup : L’urss était un conglomérat de pays qui n’avaient rien à voir les uns avec les autres.
Un danger était pointé : L’islamisation de certaines républiques, qui avait triomphé du chah en iran, n’allait il pas déstabilisé ce géant ?
Ce n’est pas tout à fait ce qui s’est passé, mais les mots et les maux étaient évocateurs de la dislocation en cours. Pour les US, je ne sais pas, mais force est de reconnaître que le vent n’est plus de leur coté.
L’élection de Trump correspond à un déni, celui de la perte d’un rêve, du refus autistique de la réalité. Les Etats unis ne sont plus un pays neuf.
C’est devenu un pays de vieux cons, le doigt sur la gâchette, prêt à défendre leur pré carré, même et surtout à l’extérieur de celui ci.
La bête blessée est dangereuse, à l’image de leur président, prête à tous les coups fourrés, ne s’embarrassant même plus de diplomatie à l’usage des nuls. Cela à commencé vraiment après le 21 septembre. American first, ou « is back » toute cette connerie affligeante, honteuse.
On voudrait bien que comme à l’époque des sixties, des foules se lèvent. Pour le moment ce ne sont que des voix !