je l’avais déjà écrit mais fin 1994, mon papa (46 ans) a été atteint d’un cancer foudroyant (poumon... en gros généralisé). Il a hospitalisé début 1995 et le diagnostic a été sans appel (mon papa ne l’a jamais connu). Le médecin a demandé a ce qu’il sorte de l’hopital pour qu’il soit chez lui « alité ». Nous avons accepté dans la mesure ou on savait qu’il avait peu de chance de voir le printemps. Nous nous sommes occupés des branchements d’oxygène (les bonbones) et notre médecin de campagne accompagné de l’infirmière du village nous aidaient. Quelques jours après son retour, de nombreuses phases d’endormissement et de gémissements de plaintes de sa part malgré la morphine administrée... Le médecin de campagne nous demande : « vous voulez qu’on l’aide tranquillement à partir » ’Bien entendu cela reste entre nous’. Nous n’avons pas hésité même si cela nous « coûtait » de ne plus le voir. L’infirmière a administré une dose de ?? (je n’ai plus le nom), il s’est apaisé tranquillement (il était endormi) et vers 19h40 quelques heures après, le souffle de mon papa s’espaçait et enfin la délivrance pour lui et pour nous, il n’a plus respiré. Nous avons pu l’accompagner tranquillement. Ce n’est jamais très facile à vivre mais pour avoir vu nombre de membres de ma familes souffrir, il était déjà possible en 1995 de pouvoir abréger les souffrances d’un malade et de sa famille. Alors légaliser l’euthanasie, sincèrement je ne pense pas qu’une autre loi soit nécessaire
Ps : pour ceux qui sont contre l’accompagnement, ne cherchez pas avec mon IP je suis à l’extérieur
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