Et si on prenait exemple sur un pays lépreux tel que la Hongrie.
- Pas de sénat,
- Près de la moitié des députés élus à la proportionnelle (93 sur 199) ce qui n’empêche pas de dégager une majorité puisque Orbán, avec 48% des voix, a obtenu la majorité des 2/3 au parlement.
- Un référendum s’impose dès que 200 mille électeurs le demandent (il faut quand même que la question posée reçoive l’aval du Conseil constitutionnel).
C’est ainsi que devant le risque d’être battu sur la question de la fermeture des magasins le dimanche, Orbán a préféré reculer ce qui a entraîné l’annulation du référendum. De même pour la candidature de Budapest aux jeux olympiques le maire a préféré l’annulation plutôt qu’un référendum qu’il était certain de perdre.
Oui mais la France, nous dit Macron, est un état de droit, contrairement à la Hongrie (qui ne possède pourtant aucune zone de non-droit lui rétorque Orbán).
Et dans un état de droit on ne s’amuse pas à faire un référendum sur la candidature de Paris aux jeux olympiques, sur la limitation de vitesse à 80 km/h ou sur l’accueil des immigrés clandestins.
Les élites décident, le peuple n’a pas son mot à dire.