Il est évident qu’avec le constat faux considérant « les nations, c’est la guerre », un tel accord ne pouvait aboutir.Etant assez studieux lors de ma scolarité, j’ai toujours été surpris des causes directes de la première guerre mondiale, notamment de l’assassinat à Sarajevo de l’héritier de l’Autriche-Hongrie, l’archiduc François-Ferdinand (10 millions de morts entre les principales puissances car un anar a tué un héritier ?).
A la lumière de l’expertise historique d’Hillard, on a pu constater que de Bakou jusqu’à Damas, les principaux conflits sont l’oeuvre des visées impérialistes (appropriation par la force des ressources naturelles d’autres peuples et nations), et des puissances incriminées.
Il est exact que la guerre froide n’était pas directement s’approprier les matières premières, il s’agissait plutôt d’utiliser les peuples en les assujetissant à la dette.
On l’a vu : le droit international n’est pas suffisant pour contourner un conflit. Entre puissances, seule l’équilibre des forces (ou du moins l’infériorité stratégique et militaire du protagonniste aggressif) peut permettre le respect de ce droit.
Une autre façon est de tenir un diagnostic fondé, et, rejetant les griefs justifiant le conflit (bref, s’abstenir de propagande ou la délégitimer), d’inféoder une attitude agressive (Villepin à l’Onu, Bundestag ne reconnaissant pas l’agression de la Syrie du point de vue du droit international).