En dépit de ses énormes ressources naturelles, en termes de PIB/hab à parité de pouvoir d’achat, le Brésil se situe entre les îles Palaos – si, si, ça existe _ et la république de Macédoine (FMI, 2017), entre la République dominicaine et l’Algérie (Banque mondiale, 2016), entre la Chine et la Serbie (CIA World Factbook, 2017) On peut donc changer de régime politique autant de fois que l’on veut, ou aller chercher toutes les excuses que l’on veut du côté de Washington, à la base il y a un problème fondamental de population économique peu performante.
Dans les années 20-30, les Européens expatriés, principalement des Anglais, disaient en se marrant que le Brésil était « un pays d’avenir qui le resterait longtemps, très très longtemps ». Si ça se trouve, l’ironique observation court toujours dans les soirées des communautés étrangères.
Il ne faut donc pas s’attendre à ce que le nouveau président, quel qu’il soit, fasse des miracles, Lula n’en a d’ailleurs pas fait pendant ses neuf ans de présidence. Mais il confirme l’observation selon laquelle, quand on a une excellente image, il est presque aussi difficile de la perdre que d’en rétablir une mauvaise.
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