Merci pour cet article intéressant. Quelques éléments supplémentaires peut-être, qui confirment le fait que la sortie européenne de cette console en Europe ne sortira pas Sony de ce marasme :

Le prix tout d’abord : 600 euros, pour un produit sans jeu. Pas de possibilité d’acquérir le modèle avec un disque dur de 20 Gigas, bien moins cher. Le sentiment d’être pris pour des consomateurs « vache à lait » pour les Européens, risque de nuire quelque peu aux premières ventes. Investir aujourd’hui 600 Euros dans un produit ludique n’est plus à la portée de tous les joueurs. 600 Euros, c’est plus de la moitié du salaire minimum Français. Ca aurait déjà été dur à Noël, alors au mois de mars ....

Les annonces désordonnées de Sony, qui, il y a quelques mois avait déjà annoncé une baisse de prix de la console, mas pas « tout de suite » :) De quoi faire encore une fois reculer les clients refléchis qui préfèreront attendre.

La quasi absence d’exclusivité. On peut trouver les jeux proposés par Sony pour leur PS3 sur la console concurente, la XboX 360, déjà installée et coutant beaucoup moins cher (dans les 300 euros pour le 1er modèle). A part la présence d’un lecteur Blue-Ray, aucune raison particulière d’acheter une PS3 pour le consomateur qui utilise sa tête, en opposition avec ceux que l’on nomme les « Fanboys » et qui de toutes manières se précipiteront dans les magasins le jour de la sortie.

Des critiques plus que moyennes de la part des journalistes spécialisés, et un marché qui ne décole pas ni aux Etats-unis, mais surtout ni au Japon.

Précisons enfin qu’il est nécessaire de posséder une télévision HD pour profiter des graphismes « next-gen », ce qui augmente considérablement l’addition.

Il est peut-être trop tôt pour parler de fin de règne, mais il est sur que cette console ne sera pas l’événement majeur de l’année. A voir peut-être sur le long terme.