Ce qui reste du marxisme est un rapport très particulier, très paradoxal aux chiffres. On trouve parmi ses adeptes, des scientifiques tellement abstraits qu’ils en sont coupés du réel ; des gens qui ont du mal avec la règle de trois. Ainsi l’auteur néglige le fait que Marx est né en 1818, c’est à dire dans la culture du 18 ème siècle de ses parents. Que la soi disant révolution industrielle ’n’a eu lieu que dans la seconde moitié du 19 ème en Allemagne, que la colonisation généralisée, a été encore plus tardive, mais surtout dans l’ensemble coûteuse et non bénéficiaire pour les colonisateurs. Que l’Allemagne qu’à connu Marx sur la fin, était le moins colonisateur des états, mais aussi grâce à Bismarck, l’un des plus sociaux... L’auteur se reportera avec avantage, sur les études des investissements internationaux industriels romain dans la production très massive de vin dans le sud de la France aux alentours de moins cinquante, pour comprendre à quel point Marx est hors du temps. Mais surtout, sur les stats sur la montée en puissance de la classe moyenne bureaucratique au 19 ème siècle. Marx est le type qui n’a pas vu le principal phénomène socio économique de son temps : le développement de sa propre classe sociale et la nécessité pour celle ci d’inventer un discours permettant de justifier sa ponction sur la société.
En 1850, la proportion d’ouvrier en France est à peu prêt la même qu’aujourd’hui, 20%, comme le tertiaire 18%, et il y a 55 % de paysants. Oui, Marx est d’abord le type qui est passé complètement à côté des révolutions socio économiques de son temps. Cela aussi est resté aux marxistes.
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