Marceline Loridan-Ivens a déclaré à la fin de cette émission du 5 février 2015 : « Il faut dire la vérité. Je pense que ce qu’il s’est passé pendant la guerre, personne le sait ici.
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@Sylvain Rakotoarison
Ce petit texte que je ne connaissais pas et que vous citez à la fin de votre article est parfaitement bien choisi et il dit à peu près tout ce qu’il faudrait que nos contemporains comprissent. Il fait écho à quelques passages de L’imprescriptible de Vladimir Jankélévitch que j’aurais aimé citer si le bouquin, dans ma bibliothèque, ne s’était un peu égaré. On le trouvera à cette page :
On a tous les moyens de savoir ce qui s’est passé pendant la guerre. Si on ne le sait pas, c’est qu’on ne veut pas le savoir. Qu’on lise par exemple le bouquin très bien documenté de Paxton et Marrus qu’on trouvera ici :
Marceline Loridan-Ivens a parfaitement raison de souligner le rôle atroce joué par le mufti de Jérusalem de 1922 jusqu’à la conférence de Bandung en 55. Toute la fable palestinienne qui continue d’inspirer les esprits faibles et qui est fort heureusement en train de s’effondrer vient de là. Le mufti à Berlin, qui créera à la fin de la guerre la 13e division de la Waffen SS dans les Balkans, était un copain de Heinrich Himmler. Il le pressa constamment de convaincre Hitler de transporter en Palestine le procédé technique d’une solution finale qui n’allait pas assez vite à son gré. Son petit-neveu (et non son petit-fils) Arafat le considérait comme un « héros » et j’ai appris récemment avec consternation qu’une école dépendant de l’Autorité palestinienne portait aujourd’hui le nom du mufti nazi.
On connaît les objectifs du Hamas, qui sont les mêmes que ceux du Hezbollah et des mollahs iraniens : détruire Israël, mais ceux des factions palestinennes autour de l’OLP ne sont pas si différents. Si aucune paix n’a jamais pu être trouvée, c’est parce que les Palestiniens ne peuvent se résoudre à un partage du territoire : un état palestinien, dans un fantasme auquel ils ne parviennent pas à renoncer, s’étendra nécessairement de la mer au Jourdain, de Haïfa à Eilat, et il devra être judenrein. Il était temps que les Américains s’attachent à démolir ces prétentions délirantes qui ne pourront pas survivre à l’effacement prochain d’un Abou Mazen, lequels est bien encore, lui aussi, l’héritier direct de l’idéologie du mufti nazi.