@alinea
Je l’avais lu avec intérêt. Hormis qu’on choisira toujours le fonctionnaire adéquat, par la formation et le caractère, pour accomplir les basses besognes, c’est aussi le fait d’une impuissance d’échelle : à la tête, les gestionnaires comprendront les enjeux et les chiffres, ceux-là qui leur donneront toujours raison, mais ils seront complètement étrangers à la réalité des choses.
C’est aujourd’hui ce qui gouverne, et c’est une impasse dramatique, car ce n’est rien d’autre que le réel qui s’échappe. Cela à sa gloire, économique, mais elle pourrait être de courte durée à l’échelle historique.
Les alertes sur le climat et l’environnement se multiplient. Je crains que les gestionnaires, englués dans leur idéologie, n’y puissent absolument rien, et qu’ils soient complètement pris au dépourvu face à des conséquences non linéaires et très rapides.
La communauté humaine serait raisonnable, les progrès technologiques et les techniques économiques (mondialement développées, il faut le souligner, pour réduire le risque économique des échanges, ce qui reste d’ailleurs à prouver avec les bulles inflationnaires - et non pas pour une utilité lucide) nous serviraient à quelque chose.
Ce n’est pas faute, et depuis longtemps, de l’avoir souligné à qui sait entendre.