En somme, vous raisonnez dans les nuages, là où les principes ne s’embêtent pas de la réalité des terrains.
Il vous aura complètement échappé la
nouvelle condition sociologique (si vous n’appréciez pas Guilluy - il est vrai qu’il est partiel dans son approche théorique, lisez au moins cette interview). Vous n’aurez pas non plus compris le rôle que l’ordo-libéralisme entend faire jouer dans ce contexte à l’État et quels dangers pèsent alors.
Au fond, vous reconduisez cet a priori qui veut que si l’idéologie néo-libérale souhaite donner du pouvoir économique et social aux « citoyens » (cf Attali par exemple), c’est à la condition que ce pouvoir ne soit pas politique, dans son sens civilisé (et non dans le sens des groupes de pression, légitimés par leurs seules conditions économique et sociales, et que vous n’aurez de cesse de voir se multiplier).
Au cas où nous ne l’auriez pas remarqué, le monde change.