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Trelawney 9 octobre 2018 14:40

Prolétaire en bois n’est qu’un populiste. Et comme il n’est pas vraiment pour l’UE on peut le qualifier de populiste nationaliste !

De ce texte, il nous parle de la crise de 2008, de la pauvreté, d’individus qui truandent sur leurs notes de frais et qui sont considérés par « prolétaire » comme des élites.
Parce que prolétaire pense que les élites de la nations ont les peigne cul de l’assemblée nationale.
Bref tout ça ne fait pas trop avancé de schmilblik mais ça défoule ! Soit la qualité première du populiste.

Comment est arrivée la crise de 2008 (explication pour les nuls).
Vers 1995, le monde est sortie d’une grave crise immobilière et le prix de l’immobilier est reparti à la hausse. 
Aux USA, des particuliers se sont aperçus que s’ils s’achetaient un bien qu’ils retapaient, ils le vendaient 1 an plus tard avec une plus-valus de l’ordre de 20 à 25% du bien.
Seulement voila, le dit particulier n’avait pas la mise de fond pour démarrer ce business.
Les banques, toujours à l’affût de bonnes affaires ont sorti l’arme infaillible à savoir « le prêt hypothécaire ». Pour acheter un bien immobilier et y faire des travaux, vous empruntez sur le long terme, la somme avec un taux progressif (2% par an). Mais dès que vous revendez votre bien, vous remboursez votre prêt par anticipation et vous empochez la plus-valus.
Trés vite les américains ont compris que s’acheter un bien 100 000 $ y faire 50 000 $ de travaux, emprunter 150000 $ avec ce type de prêt et revendre le tout 1 an plus tard 200 000 $ vous assurez un salaire intéressant (environ 50 000$ par an). Donc pendant que maman travail chez Wallmart, papa rénove des maisons et c’est ainsi que les américains se sont jetés sur ce business comme la vérole sur le bas clergé.
Le volume des prêts a ainsi augmenté pendant que le volume des maisons à vendre parce que construite en grande quantité, sans contrôle et dans des zones sans attractivité financière (Nouvelle Orléans, Detroit, Oklahoma City, Demoine et j’en passe et des plus pourries). Le particulier c’est ainsi retrouvé avec une maison qu’il n’arrivait pas à vendre et un prêt toxique qu’il n’arrivait plus à rembourser. Les banquiers devant l’ampleur du phénomène ont essayé de cacher la poussière sous le tapis en revendant au monde entier ces emprunts toxiques sous forme de « biens spéculatifs ». Ils ont ainsi répandu la vérole sur le monde.
En 2008 c’est toutes les banques qui se retrouvent ainsi intoxiqué et pour préserver le système bancaire à savoir faire tout pour que vos cartes visas continuent de fonctionner, l’état a contracté de la fausse dette publique pour remettre à flot les banques.

Cette crise de 2008 n’est pas arrivé toute seule et si jamais les banques avaient refusé ces types de prêts on aurait entendu que le « rêve américain » n’est pas pour tout le monde.

A aujourd’hui 2018 :
La croissance américaine est de 3% et son endettement public est de 9% (3 fois plus). pendant que l’endettement des particuliers est de 30% (10 fois plus). Et (chat échaudé craint l’eau froide) l’endettement des entreprise n’est que de 3% (1 fois la croissance). A votre avis qui va se sortir sans encombre de la prochaine crise ? Je ne parierai pas trop sur le particulier américain.
En rance les chiffres sont à peu de chose prèt les même !

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