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En réponse à :


pessoa 21 octobre 2018 00:57

@Krokodilo
Je ne sais pas trop comment vous répondre, sinon pour vous dire qu’il y a d’abord la réalité historique et linguistique dans laquelle on se trouve pour se déterminer. Y a-t-il une résonance particulière et personnelle à apprendre l’allemand, au prétexte que l’on habite en Alsace ? Pas nécessairement. Je ne suis pas germanophone, mais je suis bilingue ! Je ne m’oblige à rien. La contrainte est une aberration en matière d’imprégnation linguistique. Le bâton apprend à désapprendre, à mal-apprendre. L’esprit de curiosité et le jeu, sont les vecteurs les plus naturels de l’apprentissage et de la stimulation cognitive. Hélas, c’est là un voeu pieux, dès lors que les parents choisissent à la place de l’enfant, et le projettent comme un adulte en miniature. Alors que les goûts de l’enfant suivent une humeur vagabonde, l’institution scolaire, raide comme un piquet, l’oblige à terminer son année de bilinguisme dès lors qu’il s’y trouve inscrit. S’il n’en veut plus (ou n’en peut plus), la situation de contrainte martyrise l’élève. C’est stupide au possible, parce que l’organisation ne sait pas s’adapter à la volatilité des préférences enfantines. Le bilinguisme institutionnalisé ou scolaire peut donc quelquefois générer du blocage, voire de la souffrance, par défaut de souplesse et de cohérence dans sa « logistique ».


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