Étant colérique au moins autant que notre ami Mélenchon, je sais, se source très sûre, que celui qui s’énerve a toujours tort.
Pourtant c’est toujours celui qui en prend plein les bronches par les voyous treès intégrés au système « pouvoir », alors qu’il est dans la plus stricte décence au sens orwellien du terme, qui se trouve avoir tort aux yeux des ordinaires.
Mélenchon « n’a pas perdu ses nerfs » comme une midinette devant une souris, Mélenchon a sorti de lui l’énorme violence qu’il subissait. Et on fait ça quand on est en état d’infériorité, en état d’impuissance.
Pour en revenir à moi, c’est sûr que je n’ai jamais eu l’occasion de dire « je suis sacrée », je suis la république« , ou autre, ni d’être soutenue par des milliers de gens, du coup, j’étais écroulée en état de sidération.
Je rêverais qu’on fasse une étude psychologique poussée de tous ces ordinaires qui ne supportent pas la » violence« ( pas celle subie mais celle exprimée en réponse, parce que celle subie, ils n’ont même pas idée que c’en est une), je suis sûre qu’on y trouverait bon nombre » d’aspergers" ( entendez, foncièrement incapables de se projeter dans une telle situation et, du coup, croyant pourvoir la vivre comme ils vivent leur petit déjeuner chaque matin).
Mélenchon est engagé depuis la nuit des temps en politique, la seule ambition qu’il a, serait d’être le dernier élu de la cinquième et être là pour passer le flambeau ; sinon l’écrivain ne s’arrête pas d’écrire à soixante ans ni le peintre de peindre ni le musicien de jouer !