Un dicton dit « chien qui aboie ne mort pas » ; c’est ainsi que je vois l’élection de Bolsonaro. Un peu comme pour Trump. Beaucoup de bruit, d’effets d’annonces, mais à l’arrivée pas grand chose sinon flatter son propre électorat, avec des mesures plus médiatiques qu’efficaces.
Bolsonaro est d’ores et déjà confronté à un défit : gouverner. Parce que je ne suis pas sûr qu’il en ait les capacités. C’est un opportuniste qui a su profiter d’une situation. Mais gouverner avec qui ? Car il est loin, très loin même, d’avoir une majorité dans les différentes chambres parlementaires. Il est obligé de composer avec ceux qui voudront bien s’allier à lui, plus pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être, que par pure conviction. Il veut s’attacher les militaires, mais ceux-cci ne veulent pas gouverner. Donc, il devra transiger et lâcher du lest. Il y a fort à penser que la montagne accouchera d’une souris.
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