Sans vouloir blanchir Battisti de quoi que ce soit, il faut prendre du recul et poser à cette occasion le problème des procès par défaut : la France et l’Italie sont les rares pays démocratiques où cette pratique d’un autre âge a encore lieu.
Imaginez-vous qu’on ait pratiqué le procès de Sadam Hussein en son absence ? Quel tollé serait aurait-il provoqué !
Il n’est pas acceptable que des sociétés dites civilisées usent de telles méthodes dignes du Stalinisme ou d’autres dictatures.
Il est temps que l’Italie et la France réforment leur droit pour qu’une personne ne puisse être jugée dans son dos, quellle que soit la raison. Cela s’aligne d’ailleurs avec le principe de la présomption d’innocence. Les tribunaux ont le pouvoir d’avertir les prévenus ou d’émettre des mandats d’amener.
En Europe au moins, une harmonisation des grands principes du droit devrait être menée à bien afin que de telles atteintes aux droits de la défense et aux droits de l’homme deviennent lettre morte.
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