« Mais pour passer de l’insurrection à la révolution, une seule solution, c’est la Constitution qu’il faut changer. »
Désolé, mais vous mettez la charrue devant les boeufs. Lors d’une révolution, la constitution précédente est balayée, dans la mesure où la révolte n’est jamais inscrite dans les constitutions. L’insurrection reprend le pouvoir à ceux à qui il a été délégué et qui en ont fait un usage au détriment des populations.
La reprise en mains est alors légitime, puisque le pouvoir conféré par le mandat électoral n’est que temporaire, et à des fins pas toujours bien définies.
Vous citez l’abbé Sieyès qui n’a pas toujours été très clair en matière de représentation. Mais, laissons ça de côté. Indiquons seulement que la relation entre l’élu et son électeur est restée suffisamment vague pour permettre toutes les dérives observées ces 200 dernières années. C’est ce lien, ce contrat (car c’en est un) qu’il faut remettre sur la table.
La carte blanche donnée tous les 5 ans n’est qu’une escroquerie.