Excellent diagnostique que
propose cet article, avec peut être juste un manque de projection à moyen
terme. Toutes ces personnes sont déjà dans les wagons de l’exclusion à cause/grace
selon les points de vues des technologies avenir. (Voitures, bus, camions sans
chauffeurs, robots intelligents, algorithmes analytiques, etc….)
En gros penser que dans une société
technologique le travail salarié pour tous est réaliste n’est à mon sens qu’une
utopie. Alors oui, il serait peut-être temps d’arrêter toutes les usines à gaz
qui sur le papier devraient permettre de générer du travail, mais qui au final
ne sont que des manent supplémentaires aux profits et dividendes. D’ailleurs peut-on
en vouloir aux entrepreneurs alors que la définition même d’une entreprise est
un truc du style : Regroupement de capitaux, de moyens et de personnes en
vue de générer un PROFIT. En rien cela n’est condamnable, et du point de vue d’un
entrepreneur, c’est une activité tout à fait louable, juste, censée.
Ce qui est condamnable, c’est l’idéologie
ambiante qui coute que coute veut conserver malgré l’impossibilité flagrante d’aujourd’hui
le TRAVAIL comme seul et unique moteur sociétal ! C’est cette idéologie
qui du temps Moise faisait sens (travail, croit, et procrée), qui a l’air
contemporaine est un NON SENS absolu, et qui aura et génère encore aujourd’hui
toutes ces usines à gaz. L’exemple du CICE avec ses 200 000€/ans et par
emploi créer est le parfait exemple de cet odieux gaspillage IDEOLOGIQUE et
absolument pas économique.
Bref, n’est-il pas plus que temps
de cesser toutes ces usines à gaz, qui au final finissent en dividendes et non
en emploi/travail ? De donner une lisibilité claire à tous les
entrepreneurs avec des cotisations, des impôts, des taxes proportionnelles pourquoi
pas à la taille de l’entreprise ? De border, blinder, l’ensemble histoire
que l’évasion, l’optimisation ne puisse plus être PROFITABLE, et ainsi,
remettre un peu d’équité, de justice, de clarté dans cet univers économique
devenu complétement opaque.
A partir de là, nous avons le
financement d’un revenu de base choisit (choisit dans le sens où il ne doit en
aucun cas pouvoir être cumulé avec une activité économique rémunéré, cela un
bras couterait) qui serait même assujetti à toutes les cotisations et impôts
sur le revenu.
D’une cela casse complétement la
dynamique actuelle de la PEUR. (le stress du siège éjectable permanent pour les
employés/ouvriers), de deux cela obligera de fait les employeurs à payer de
vrai salaire si ils veulent trouver du personnel, et de trois, cela permet de
VIVRE mieux, de construire un avenir, d’imaginer demain, avec d’autres clés que
celle de l’abondance et de la croissance infini.
A partir de là, du possible
choix, effectivement « l’éducation » parental ou national pourra
évoluer. Elle pourra prendre une dimension collaborative et non plus uniquement
compétitive. Avec le temps si le triste verrou du travail à tout prix et à tous
les prix saute, un autre paradigme plus équilibré prendra corps de manière
tranquille, naturel, posé. La création, l’imagination, le besoin d’utilités
sociales étant très fort dans la nature de l’homme il y a peu de chance que l’oisiveté
prenne le pas.
Coté écologie, c’est un jackpot, car la boulimie de consommation (compensation) cesse de fait, alors que l’ETRE enfin pourrait émerger car il n’aura plus besoin de paraitre. Bref, le choix dans la vie d’avoir des espaces pour le travail, d’autres, pour le temps.
Wake Up !
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