Bon ben Mélusine l’a mise en veilleuse. Comme prévu il a suffi que l’on parle d’elle pour qu’elle nous pose un lapin.  Elle est quand même passée moinsser tous les protagonistes qui l’a critiquaient. 

Cela nous aura évité d’avoir à naviguer à vue entre ses posts pour lire ceux des autres. 

Pour redevenir quelque peu sérieux le texte de l’auteur, assez naïf sur la forme, l’est un peu moins sur le fond. Car il n’évoque rien d’autre que la relativité du bien et du mal. Sujet déjà évoqué en son temps par Spinoza, puis Nietzsche, et Guénon en ce début du XXème siècle. Pour Guénon il n’existe que le Bien. Et les périodes « mauvaises » comme le fameux Kali-Yuga n’est pas mauvais en soi mais sert de marchepied au cycle suivant. Il est donc d’une fécondité totale contrairement aux apparences.

Même le christianisme officiel, pourtant si manichéen, l’est moins dans certaines de ses affirmations. La célèbre phrase Là où le péché abonde la Grâce surabonde va dans le sens d’un dépassement du mal. Même chose chez St Augustin amené à déclarer : Heureuse chute qui nous a valu un tel rédempteur ! 

On pourrait donc penser à une humanité supérieure (la franc-maçonnerie la postule à travers le mythe des Supérieurs inconnus) qui pourrait diriger le monde tout en se comportant de façon mauvaise en apparence mais bonne dans un cadre élargi.

Sauf que personne n’est capable d’avoir une vue totalement globale des choses. Il faudrait supposer que ces personnes soient en communion totale avec Dieu le Père pour que leurs actions soient totalement licites quel qu’elles soient.

Il est donc plus simple de supposer des personnes mauvaises mais placées là par le Destin, le Tao et au service de l’ordre des choses. C’est le Méphistophélès de Goethe qui toujours veut le mal mais toujours fait le bien malgré lui.