Notre répulsion vis-à-vis de la planche à billets qui en soi est une taxe sur le capital, est héritée de l’ancien Régime : le Roi étant de la même classe sociale que les riches qui lui prêtaient,
il ne pouvait pas recourir à un procédé inflationniste qui aurait trahi
sa base.
De nos jours, le recours à la planche à billet par un
État démocratique est toujours la hantise des riches en ce qu’il constitue une taxe sur le capital et donc une
redistribution, haïe bien que nécessaire pour éviter
précisément de nouveaux désordres liés à de trop grandes injustices et
toujours plus de sacrifices demandés aux populations.
Le moyen que les
riches ont trouvé pour contourner ce danger inflationniste a été de mettre en place des institutions supranationales qui dépossèdent rédhibitoirement et à leur profit l’État démocratique de toute possibilité de recours à cet outil de régulation : avec ce droit de créer eux-mêmes la monnaie, ils possèdent
le poison et l’antidote, l’arme et la carapace. Et l’État démocratique
est ruiné dans les deux sens du terme : dans son pouvoir et dans ses
caisses.
Et c’est ainsi qu’aujourd’hui ces libéraux enfarinés ont le culot de fustiger ad libitum dans leurs gazettes, lucarnes et même ici sur AV, cet État démocratique qui nous coûte si cher !
Oui, vraiment, les cons ça ose tout !
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