L’« antisémitisme » est devenu la formule magique qui permet de clouer au pilori un contradicteur quand on n’a plus d’argument.
La semaine dernière, répondant à la question d’une rédactrice du magazine « The Forrward », Mme Batya Ungar-Sargon, qui lui demandait de préciser une de ses déclarations à propos de la Palestine en disant clairement qui, selon elle, payait des politiciens américains, Ilhan Omar a répondu par un seul mot, « AIPAC », c’est-à-dire l’« American Israel Public Affairs Committee », en français « Comité Américain aux Affaires Publiques Israëliennes ». Ce groupe de pression déclare sur son site web qu’il "défend les politiques pro-israéliennes auprès du Congrès et du pouvoir exécutif des États-Unis". Comme tout lobby, ce comité collecte des fonds et les utilise pour influencer les politiciens, ce qui sous d’autres cieux s’appelle de la « corruption ».
Aussitôt, bien entendu, Mme Ungar-Sargon a qualifié son
interlocutrice d ’« antisémite » en l’accusant de colporter des rumeurs
sur des complots juifs.
En France, pas besoin d’être député pour provoquer la levée de boucliers.
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