Cher disquaire,
Tu as de la surface, tu as de la culture, tu as un bon contact avec la clientèle... et tu utilises tout ça pour vendre des bouts de plastique ? Là est ton erreur, on est plus en 1970.
Perso, j’achète tout à distance, pas pour le prix mais parce que j’ai pas envie de quitter mon canapé. Je ne suis même pas concerné par le commentaire de machin sur la difficulté à me déplacer, je vis déjà en ville et je viens à pied.
Mais, concrètement, si pour toi la raison du petit commerce est de faire du lien social, alors arrête de vendre des bouts de plastique et vend du lien social.
Exemple : tu transformes ta boutique en home cinéma. Un grand écran, quelques sièges bien confortables, une programmation choisie par tes soins, 10-15 personnes maximum par séance, avec un filtre fort pour virer les spectateurs les moins civilisés (c’est la raison pour laquelle je vais plus au cinéma).
Bref, si le client ne quitte plus son canapé, fait venir son canapé dans sa boutique.
Perso, ça me choquerait pas de payer 15€ pour une soirée télé entre cinéphiles, si toutes les corvées de l’organisation sont prises en charge par le gérant. Après tout, quand on prend une bière dans un bar, c’est pas pour le prix. Là, ce serait pareil, mais plutôt que d’avoir la vente d’alcool en priorité, et la TV en fond sonore, tu inverses.
3 séances par jour (10h — 15h — 20h), avec 10 personnes à chaque fois, c’est peut-être viable.
Le but d’un emploi n’est pas fournir un travail à l’employé. Le but d’un commerce n’est pas de faire du lien social. Sauf si c’est justement ce que tu vends.
Cordialement,
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération