Pour évaluer l’évolution de l’« écart » hommes-femmes, il suffit d’observer l’évolution du costume : si le pantalon a pris le pas sur la jupe dans les vêtements féminins, reléguant les bas et le porte-jarretelles au rang des accessoires érotiques vendus dans tous les bons sex-shops et magasins de lingerie, le décolleté savant et la nudité des bras restent des exclusivités féminines surchargés de connotations.
Quand on verra un présentateur de JT en débardeur et un chanteur en mini-jupe ras la fente, on pourra dire qu’on a avancé. Dans l’autre sens, ça marche : les salariées peuvent choisir leur degré de dénuement pour venir travailler en été jusqu’à restreindre les surfaces de textile au minimum, alors qu’il n’est pas acceptable qu’un comptable masculin vienne travailler en short.
Remarquez, ça a peut-être changé sans que je sois au courant.
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