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laurasilvestrini 10 mai 2007 16:13

Bonjour,

J’ai lu avec beaucoup d’intérêt votre article.

Je voulais juste réagir à deux ou trois phrases : vous dites qu’il est légitime que le payeur (la sécurité sociale )« s’assure avec bon sens que l’offre médicale réponde à des besoins réels et sanctionne les abus » : n’est ce pas là l’objet des SROS (que vous critiquez plus loin d ’ailleurs) ???

Par ailleurs à propos du manque de spécialistes dans certaines régions, vous trouvez légitime pour « le payeur de contrôler que toutes les prestations remboursées sont pleinement justifiées. », mais cela ne résoudrait pas le problème des no mans land médicaux ? Si vous êtes contre l’intervention de la sécurité sociale pour l’implantation des médecins, que proposez vous pour garantir que des besoins pressants dans des zones désertes soient couverts ? J4ail u que dans le nord certaines facultés concédaient des bourses ilportantes à des étudiants contre engagement de leur part de travailler 10 ans dans une zone. Avez vous d’autres propositions à faire pour que des médecins s’installent dans la creuse, en auvergne, dans l’yonne ?

Enfin vous vous insurgez tout au long de votre article contre « l’idéologie et la bureaucratie », contre « toutes les boursouflures et toutes les difformités et redondances administratives ».

Il est vrai que le système sanitaire est régulièrement arrosé de nouvelles réformes. Mais la logique de ces réformes est claire ! et leur enchainement, leur évolution est assez logique il me semble depuis le passage du prix de journée à la dotation gobale qui n’a jamais été conçue pour durer !

Je trouve pour ma part que la certification des établissements sanitaires par exemple, introduite par la « funeste » réforme juppé, est une bonne chose : l’hôpital ne pouvait pas continuer à avancer sans recul sur sa pratique, sans le regard du public. Une grande partie des pays européens sont d’ailleurs déjà engagé dans des démarches semblables.

Sans rentrer dans les détails je souhaitais également revenir sur la tarification à l’activité qui, certes, présente des incohérences, mais qui a le mérite de récompenser l’efficacité des CHR, et qui a pointé du doigt les grosses structures (CHU) où effectivement personne ne se décidait à mettre à plat les organisations, malgré la création du point ISA qui depuis le milieu des années 90 avait permis aux établissement de se comparer les uns aux autres. A cette époque, si les directeurs des ARH avaient pris leur responsabilités en demandant aux établissement qui géraient mal leurs budget de revenir à l’équillibre, nous n’aurions pas eu besoin de la T2A !

Mont point de vu est sûrement naïf car je n’ai pas votre connaissance du terrain du monde hospitalier : j’espère que vous pourrez me faire avancer par votre réponse !


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