Unique dans les annales policières, cette affaire a été contée lors du congrès de radioprotection de Paris par deux scientifiques du ministère de la Santé du Texas. Les effets de l’irradiation subie par la jeune victime sont très sérieux : brûlures des tissus qui ont nécessité diverses greffes et interventions de chirurgie esthétique, mais surtout destruction totale des testicules, d’où stérilité définitive. L’enquête a prouvé que le geste criminel traduisait un désir de vengeance envers la famille reconstituée de la mère, divorcée.
Edgar Bailey et Martin Wukasch constatent que le diagnostic de « brûlure par irradiation » avait été porté par les médecins traitants bien avant que l’on en arrive à suspecter le père. Ils se demandent néanmoins si d’autres cas semblables n’ont pas pu passer inaperçus. Et ajoutent : « Réussirait-on déterminer la cause de la mort si un meurtre était commis par application soudaine d’une très forte dose de rayonnement, suffisante pour tuer avant que des symptômes cutanés aient eu le temps de se développer ? » Une recette de crime parfait en quelque sorte...
En l’occurrence, le coupable, géologue de son état, avait pu se procurer très légalement les sources de césium sous le prétexte de prospection de minerai.
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