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nemo3637 nemo3637 26 avril 2019 12:04

J’ai cotoyé Annie Lacroix-Riz alors qu’elle était professeur à l’Université Toulouse-Le Mirail dans les années 1980. Entourée de conférenciers cubains, elle se spécialisait dans l’histoire de l’URSS.

Etant moi-même d’origine russo-ukrainienne par ma mère, détenue dans les camps en Allemagne pendant la guerre, et résidant en France de par son mariage avec mon père français, lui-même déporté, j’avais tenté d’expliquer à Madame Lacroix-Riz, les pressions subies par ma mère de par l’ambassade d’URSS et les communistes français, pour qu’elle retourne en Union Soviétique. Elle resta en France. Mais mon grand-père en Ukraine, en subit le contre-coup, et mourut en 1950  des sévices et privations infligées par les autorités soviétiques .

Madame Lacroix-Riz a nié le caractère des pressions subies par ma mère. Et quand je lui ai dit que celle-ci était toujours vivante, que l’on pouvait la considérer comme un témoin, elle a rétorqué qu’alors « ce n’était plus de l’Histoire mais de l’Actualité » et que l’on ne pouvait donc prendre en considération un tel témoignage... Et que d’autre part, ayant eu accès aux archives de l’Union Soviétique on était en pleine « pérestroïka » elle affirmait que ce que je disais était faux.

Cela dit j’apprécie les ouvrages de Madame Lacroix-Riz

, comme celui concernant l’attitude du patronat français pendant les deux guerres mondiales. De bonnes analyses... mais une faiblesse évidente à l’égard du stalinisme.


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