@Claire
dette des années 1980 en Amérique latine, l’hyperinflation en Argentine sous le gouvernement d’Alfonsín (1983-1989), en Équateur à la fin des années 90, la crise mexicaine de 1994, celle de l’Argentine – encore – en 2001, ou celle de l’Uruguay en 2002. Ces crises régionales ont un aspect commun : elles se produisent invariablement sous des gouvernements néolibéraux. C’est que les économies latino-américaines sont structurellement propices à ce genre de crises, qu’elles soient régies par un pouvoir « socialiste » ou néolibéral.
S’il fallait se défaire des préjugés idéologiques qui embourbent le débat autour du Vénézuéla, on pourrait y voir sans trop de détours la faillite d’une économie capitaliste périphérique, soumise à des contraintes structurelles dues à sa place dans la division internationale du travail, héritée de son passé colonial, qui fait de ce pays un mono-exportateur de pétrole à l’économie bien fragile. Une fois ces données prises en compte, il est aisé de comprendre les crises monétaires qui en découlent.
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