Le véganisme, quelle aubaine pour les fabricants d’ersatz !
Bon, je suis évidemment d’accord qu’il faut minimiser la souffrance animale et pas seulement à l’abattoir mais aussi à l’élevage. Au minimum, il faudrait faire respecter scrupuleusement les lois existantes concernant l’étourdissement avant l’abattage.
C’est vrai qu’en terme de protéines la production de viande conduit à un gaspillage de protéines végétales qui pourraient être consommées directement par les humains. D’un autre côté, il y a des steppes ou des alpages escarpés où l’herbe est ce qu’il y a de plus facile à produire. Y mettre des chèvres, des moutons ou des bovidés, c’est une façon de transformer cette herbe, que nous ne pouvons métaboliser, en viande et produits laitiers.
Dans les pays développés, on consomme probablement plus de viande qu’il ne faut, et ceci au détriment de la qualité (antibiotiques, hormones de croissance, alimentation industrielle plus que suspecte...).
Mais dire qu’il est immoral de consommer des produits animaux, c’est sombrer dans l’activisme sectaire et cela conduit au terrorisme comme on le voit quand des connards viennent attaquer des boucheries.
Je parlais au début des fabricants d’ersatz. Il ne faudrait pas s’étonner si un jour des industriels se mettaient à élever des cellules musculaires de vaches dans un liquide nutritif, filtraient les aglomérats de cellules, les collaient ensemble et vous les vendaient comme du steak « moral ».
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération