Bonjour Robin Guilloux,
Je n’ai pas lu cette oeuvre de Camus mais je vois que nous disons la même chose par des voies à peine différente. Pour Camus, la révolte naît de l’expérience de la justice et de l’expérience de l’absurde.
Dans mon article « au-delà du cogito » je défends la même thèse, à savoir que l’injustice et l’absurde font partie des prises de conscience essentielles qui permettent de dire « nous sommes » : le « je » dans sa dimension « exister » se définit par réflexion au système de valeurs humaines. Je réfléchis (et je me reflète) donc j’existe. Bref, le dernier paragraphe est en conformité avec la proposition que je fais de l’être qui se prouve en trois temps :
1 — cogito (dimension de l’être),
2 — expérience de l’existence par réflexion (conscience du « nous sommes » et du « je suis dans le ’nous sommes’ ») : ce que dit mieux que moi Camus.
3 — Je ressens donc je vis (plus globalement : « ça ressent donc ça vit »)
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