Si « Easy Rider » a eu un mérite, c’est celui de démystifier le stéréotype de « la petite maison dans la prairie » à travers une critique au vitriol de l’hypocrisie, de l’insécurité et de l’hostilité xénophobe proclamée par la « grande nation ». C’est un parangon de « contre-culture » cassant les illusions de ceux qui croyaient encore que l’Amérique vivait et respirait au rythme du u livret de sa mission sacrée messianique.
Mais ça n’a pas suffi. Le colosse a un talon d’Achille mais la révolte des années 60 n’est pas allée plus loin que celle de la génération précédente avec James Dean. Le géant met des sparadraps sur chacune de ses plaies.
Il reste de ce film l’empreinte qu’il a imposée au genre « road movie » et c’est déjà beaucoup.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération