Même si certaines des critiques contre Bayrou lues ici sont parfois fondées, il est un fait qui est difficilement contestable, il a su toucher les français par sa simplicité et son coté rustique, sa proximité et son calme.
On ne peut pas en dire autant des autres candidats.
Ce serait de la folie de sous-estimer le rôle quasi religieux de l’image d’un homme politique, l’incarnation des espérances des Français dans leur diversité.
En d’autres temps un Mitterand avait parfaitement compris cette donnée de base, même si la politique qu’il mena ensuite ne fut pas à la hauteur des espoirs des « François ».
Comme le reconnaîtra plus tard Mme Mitterand, un président de la république ne dispose pas, loin de là, du véritable pouvoir, et n’est là en définitive que pour servir d’interface et de représentation entre deux blocs que tout oppose.
Bayrou semble le plus qualifié et le plus équilibré pour assurer cette fonction dans laquelle je n’ose imaginer les dégâts que provoqueraient les grands candidats.
Guerre civile, conflits, engagement de la France dans « la razzia du pétrole et du gaz », interventionnisme unilatéral en Afrique (comme en Rwanda, au Tchad et en Côte d’ivoire). Et bien sur aggravation du chômage et des inégalités.
En 2007, le choix n’est pas vraiment possible, seule la politique du moins pire peut encore redonner le sourire et l’espoir aux Français qui en ont bavé et qui vont probablement encore « déguster » un maximum car le pire est à venir.
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