Arès le discours de Philippe, on peut enfin discerner les gagnants et les perdants.
Les gagnants ou non perdants :
- Les salariés Sncf, Ratp, Edf … dont les régimes spéciaux sont maintenus
pour une durée indéterminée (politiquement, l’horizon de 17 ans ne peut être qu’une hypothèse), avec une promesse d’y mettre fin un jour et dans des conditions à négocier ( ?
)
- Les enseignants dont les pensions seront « sanctuarisées », et dont les
salaires seront augmentés. On ne sait pas encore si l’avantage « maman de 2 ou 3 enfants partant en retraite avant l’âge de 40 ans
dans de bonnes conditions » sera « sanctuarisé » : on
lui souhaite
- Les fonctionnaires exposés (policiers, gendarmes…) qui partiront plus tôt, dont les militaires dont on ne parle pas trop mais dont on s’occupe normalement
- Les métiers pénibles qui partiront plus tôt
- Les carrières longues qui partiront plus tôt
- Les métiers qui bénéficieront d’exceptions plus ou moins justifiées, liste qui ne demande qu’à s’allonger
- Les actionnaires et les vrais riches qui verront leurs dividendes croître
encore suite à l’alignement de notre gouvernement sur les ordonnances de
Bruxelles concernant les retraites.
Les perdants :
- Tous ceux dont on ne parle pas. Les salariés du privé, d’une façon générale (comme d’habitude)
- Les jeunes et les futures générations. Pas spécialement du fait de
cette réforme, mais principalement du fait de notre déclin économique relatif
dans le contexte de la globalisation. Les retraites vont poursuivre leur cure
d’amaigrissement
- Les faux « riches » qui vont cotiser sans bénéfice retraite
au-delà d’un certain seuil (solidarité)
- Les gens en mauvaise santé à 60 ans qui auront du mal à attendre 64 ans.
Donc philosophie générale : respect
des rapports de forces.
Les vrais riches (leurs milliards) et la
fonction publique et assimilés (leurs bataillons capables de bloquer le pays)
sont « sanctuarisés ». Les autres ... pourront toujours capitaliser, s’ils en ont les moyens.