Un article comme on aimerait en lire plus souvent ici.
Naples incarne sans doute toutes les directions, avec son Vésuve, et sa mafia, dépeinte par Salvieri, dans Gomorha. Le passé mythique, la beauté, le mal absolu. Alors sans doute l’espoir aussi, et la certitude qu’il n’y pas d’ile, pour échapper à la société totalitaire, ou chacun marche avec un agent de surveillance, son smartphone, pour le guider. Hier, encore, on avait un livre dans la poche, et on s’asseyait sur un banc.
.Je trouve souvent dans les livres italiens une touche singulière. Une écriture fluide, parfois tendrement ironique, et détaché.. Elsa Morante, Buzzati, Calvino, hier. Ferrante maintenant. Et bien sûr Erri De Luca. D’autres pépites, comme ce court roman qui a été celui qui a marqué mon été. « Plus haut que la mer », de Francesca Mellandri. Elle parle de la compassion, de l’empathie, des années de plomb, d’une prison située sur une ile. Pourtant enchanteresse.
Les livres n’ont jamais été si necessaire. La seule immersion solitaire qui casse les écrans. Un espace de liberté prodigieux et toujours aussi moderne.
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