Il y a une chose importante (même deux en fait) qui sont ici oubliées.
La première, c’est que le procès est surtout politique. Aucun dirigeant japonais n’a intérêt à ce que le fleuron de leur industrie soit acheté et, comme ils ont des lois abusives tirées des mêmes lois américaines, ils peuvent largement briser qui ils veulent et contre toute logique.
Le procès est une humiliation faite à Ghosn. Sinon, il n’aurait pas été dans ces conditions de détention inacceptables et le procès n’aurait pas été qu’une vaste mascarade.
La seconde, c’est qu’au Japon le procès est vu comme une humiliation — pour les individus et probablement ici pour le pays. Si le gouvernement avait voulu aller au bout de son action, il lui aurait été impossible de fuir — le Japon possède parmi les meilleurs services secrets du monde. Mais le pays aurait également dû faire face à ses nombreuses failles démocratiques, critiquées ensuite par les presses du monde entier.
Cette « fuite » est donc un moyen d’évacuer le problème mais il y a, probablement et ce depuis des mois, des discussions « hors circuit » (spécialité japonaise) entre la France et le Japon. Et quelle belle occasion de retrouver un « premier de cordée » !
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