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ribouldingue ribouldingue 19 janvier 2020 17:59

Après les attentats de Charlie Hebdo, du 7 janvier 2015, les badauds applaudissaient les flics pour leur courage, même le chanteur Renaud avait écrit une chanson à ce propos.https://youtu.be/9GgMPMqxi70.

S’ensuivit un élan de solidarité en hommage aux victimes avec le déplacement de plus de 50 chefs d’états venus assister le 11 janvier 2015 en présence du président Hollande à une marche républicaine réunissant plus de 700 000 personnes.

Ainsi était né le slogan « Je suis Charlie »

Les attentats du 13 novembre 2015 avait consolidé l’amour des français envers les flics.

Mais alors, que s’est-il passé entre le 7 janvier 2015 et le 17 octobre 2018, avec la 1ère manifestation des gilets jaunes entraînant le désamour entre les flics et les citoyens avec les premiers coups de matraques et autres lbd mutilant et comptabilisant plus de 200 personnes gravement blessées ( yeux crevés, mâchoires brisées, nez cassés, traumatismes crâniens, comas etc.) ?

Le problème est que nous sommes gouvernés par une équipe de beaux conteurs, d’arrivistes, de jeunes loups aux dents longues, de donneurs de leçons, d’un amateurisme effrayant qui n’ont pas les capacités à gérer une crise.

Quelle différence y a t-il entre les chefs d’états français précédents et celui là ?

Les autres étaient tous des bourlingueurs de la politique qui étaient passés par diverses institutions, maire, député, sénateur, ministre, etc.

Celui là, est un novice qui ne connaît rien à la politique, qui pensait qu’un pays se gérait comme une banque, à coups de menton. Un petit orgueilleux qui ne veut rien demander aux autres ; certain de sa bonne démarche de réformateur. Quand on s’est trompé, il faut savoir admettre ses torts, si on ne veut pas finir sur le pilori, comme un vulgaire Nicolae Ceaușescu

En 1968, un autre, pourtant loin d’être un novice, claironnait : «  L’autorité ne va pas sans prestige, ni le prestige sans éloignement. » La formule est du Général De Gaulle. Sans doute a-t-elle inspiré sa fuite à Baden-Baden, PC des forces françaises basées en Allemagne dirigé par le général Massu. Il part en catimini, sans en aviser personne. Une « défaillance momentanée », concédera-t-il plus tard. Mais, voulu ou pas, l’effet de surprise est réussi. L’opposition est désorientée. Il regagne Paris avec le même hélicoptère le 29 mai au soir, «  en accord avec ses rrière-pensées ». Prêt à la contre-attaque pour mettre un terme à ce qu’il appelle « la chienlit ». 

Le 27 avril 1969, le peuple français est consulté par référendum sur une réforme du Sénat associée à la mise en oeuvre d’un ambitieux projet de régionalisation. Cette réforme proposée par le président Charles de Gaulle est rejetée à la majorité de 52,41% des suffrages exprimés. Les électeurs manifestent de la sorte moins leur opposition à la réforme de la Constitution que leur lassitude après onze ans de présidence gaullienne.Le 28 avril 1969 De Gaulle annonce sa démission.

Ce n’est peut-être pas anodin de penser que si la « marine marchande » de la « Rage Nationale » est dans les starting blocks en annonçant sa candidature si tôt, c’est quelle se voit déjà en haut de l’affiche dans le cas où le petit dhomme partirait avant l’échéance de l’élection présidentielle de 2022. Elle serait alors la seule candidate prête à une élection anticipée et elle deviendrait le seul recours pour mettre fin à cette crise politique majeure.




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