Le sujet de la justice en Algérie ne peut même pas être évoqué, en tout cas pas sérieusement, pas dans un pays tel que celui là.
Déjà que dans les vraies démocraties qui ne condamnent plus à la peine capitale on trouve d’énormes dénis de justice, alors les pays dit « arabes » ne connaissent pas la notion de justice ou de tribunal.
Leurs institutions ne sont que de pâles copies des institutions Françaises ou Anglaises (fonction du colonisateur) servant de faire valoir international, mais dans la réalité, la loi des clans et des tribus règne sans partage.
Juste deux petits exemples parmi des milliers d’autres, en Algérie en 2001, lors de manifestations pacifiques contre la mal vie et l’injustice en Kabylie, 130 jeunes seront massacrés à la balle explosive par les gendarmes. Ne comptons pas les handicapés à vie et les blessés, les traumatisés, les personnes disparues.
Quelle justice passera alors ? Rien, nada, walou, zéro, le néant, comme s’il ne s’était rien passé, comme dans un cauchemar, sauf que pour les familles des victimes la douleur est bien réelle et perdure encore.
Alors, face à de telles catastrophes, qu’est-ce que la condamnation de deux jeunes hommes peut bien peser dans un pays ou la justice n’est qu’une idée, séduisante certes, mais une simple vue de l’esprit.
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