Bonjour.

Comme nombre d’usagers d’Agoravox le savent depuis longtemps, j’appartiens au camp des « ignobles et abominables » européïstes.

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Je tiens cependant à témoigner que durant ces cinq dernières années de distribution de tracts sur parebrises et dans les marchés, j’ai fréquemment dialogué avec des militants de l’UPR sur Paris, et cela de manière très conviviale.

Certains ont même eu cet agréable échange dans notre propre local « En Marge » face au métro Parmentier. Ils pourront également en témoigner.

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Nous n’étions pas d’accord sur bien des sujets, mais ces échanges était fructueux, car entre patriotes de bonne foi et de bonne volonté, sincèrement catastrophés par certaines politiques nationales et internationales (dont le scandaleux « Pacte de Marrakech »

ou bien la concurrence déloyale imposée par Bruxelles face à des pays pratiquant divers dumping évidents (social, écologiste, fiscal, etc.).

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Ces dialogues a permis un enrichissement de nos propres textes axés depuis 30 ans sur "l’Europe protectrice des Nations«  (à la carte et à géométrie variable). Une construction contournant le lourd et handicapant principe de l’unanimité. Avec le splendide résultat de voir pour la première fois le terme »d’Europe des Nations" faire maintenant la quasi unanimité aux dernières élections européennes.

Macron a parlé d’une Europe de Bilbao à Vladivostok. Le FN a parlé d’une Europe de Gibraltar à Vladivostok (acceptant aussi dorénavant l’Euro, mais « géré tous deux autrement »).

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Qu’ils soient souvent de droite et parfois de gauche, je n’ai jamais eu le sentiment d’avoir à faire à des UPR zombies sectaires.

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Le déversement de textes et de vidéos sur l’incroyable comportement de leur président Asselineau m’a stupéfait, déçu, attristé et inquiété. J’ai trouvé le long et touchant témoignage détaillé du sympathique ex responsable régional et ex membre du Bureau national Mathias Masclet (22 Mai 2020, 1h15) terriblement convaincant.

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C’est grâce aux échanges intellectuels, (directs, francs et honnêtes) avec les militants UPR que notre discours européïste a pu s’améliorer puis spectaculairement percer sur tout l’échiquier électoral.

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Je souhaite pour cette raison que l’UPR continue à vivre.

Après quarante cinq années d’expérience militante europeïste,

je vais même plus loin : 

Pour la sauvegarde des intérêts de la France à Strasbourg et Bruxelles, j’ai beaucoup plus confiance en ces militants dévoués qu’en certains européïstes de renom, idéologues hors sol, imbus de leurs titres, pouvoirs et suffisances, qui ont laissé

=> saccager l’Europe sur nombre de dossiers,

=> briser son indépendance,

=> désindustrialiser son économie,

=> débrider les spéculations les plus toxiques,

=> appauvrir des régions et des pays entiers.

Même s’ils demeurent en opposition à notre idéal européen

(certes, OK, OUI, trois fois OUI, l’Europe n’est pas UN pays, n’est pas UNE Nation),

je souhaite que ces militants dévoués et honnêtes ne se découragent pas et poursuivent (y compris sans Asselineau) leur action de vigilance et de critique.

En toute sincérité, j’estime que la France et l’Europe ont besoin d’eux « autour de la table ronde » de la bonne gestion européenne.

Cordialement.