@L’auteur
Le Maroc a juste eu la mauvaise idée dans les années 70-80 de ne pas être du coté des « démocraties populaires ».
Si ça avait été le cas, on aurai jamais parlé du Sahara.
Pour preuve, on ne parle jamais du Sahara algérien, qui pour mémoire n’a jamais fait partie de l’Algérie, ni avant la colonisation, ni pendant, mais qui pourtant s’y retrouve après.
Là, personne ne se pose la question des désires d’indépendance des saharouis, qui comme par hasard, existent au nord du Mali, au sud du Maroc (le Sahara Occidental), bref tout le long de la frontière algérienne, mais magiquement, pas en Algérie.
La question du Sahara Occidentale elle est pliée.
Pendant des décennies l’Algérie prétendait ne pas soutenir le Polisario autrement que par une aide humanitaire. Or il y a deux ans, un avion militaire algérien s’est écrasé du coté de Tindouf. Tous les occupants, à part les pilotes, portaient des uniformes du polisario.
Depuis plus personne ne croit l’Algérie sur la question. Les membres de l’Union Africaine se sont rendu compte qu’ils avaient été baladés pendant 40 ans. Alors ils se vengent : ils ouvrent un à un des représentions à Laayoune.
Plus personne n’accorde le moindre crédit au Polisario qui est perçu comme une avant garde de l’armée algérienne.
Et il faut être clair : quel avenir pour un pays de moins de 600 000 habitants et d’une étendue grande comme la moitié de la France ?
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