Cet article est condescendant, arrogant envers un pays africain.
Comment un pays aussi, pauvre pourrait financer une étude clinique d’un remède local et leur reprocher.
C’est juste absurde. Bien au contraire ils essayent.
Et a Madagascar on a trouvé des masques partout dès fev-mars. Peut être artisanaux non homologués sans essais cliniques, et homologation, mais quasi certain que pas pire que ceux importés de chine qu"on a en France.
C’est pas parce qu’aucune étude indique qu’un remède guérit qu’il ne guérit pas, comme un masque non homologué comme ils ont ne protège pas.
Et quand il y a rien d’autre, ne pas l’utiliser est peut être rater une chance d’être sauvé.
L’armoise annuelle, Artemisia annua est un remède traditionnel contre le paludisme qui, pour les malgaches qui l’on adopté au salaire moyen de 40€ par mois est abordable.
Quoi qu’il en soit, la substance n’a aucun effet secondaire et est très bon marché.
Une boite de Coartem coûte 35€ soit le salaire du mois. Le choix pour 90% de la population est sans appel.
En Europe on ne le sait pas, mais le médicament a base d’Artemisia (dihydroartémisinine) est disponible sous les noms commerciaux Coartem et Riamet. Le fabricant est Novartis.
L’Institut Max Planck de Potsdam et la société ArtemiLife Inc vont tester l’extrait de plante Artemisia annua et les dérivés de l’artémisinine dans des études cellulaires en laboratoire contre le coronavirus.
Si les résultats sont bons, la société Malgache qui a élaboré ce remède ne touchera rien, et en plus aura eu faire à la condescendance.
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