Il existe une maladie grave dans notre société, qui entraîne la misère et le chômage : la cupidité. Pourtant on place à la tête de nos organisation les plus cupides.
Ces cupides sont des toxicos à l’argent, qui est une drogue dure. Ils sont face à leur compte en banque comme un héroïnomane devant sa seringue. Ils se lèvent la nuit pour regarder les cours de la bourse de Tokyo comme un alcoolique se lève pour boire un verre d’alcool.
Notre président est le premier d’entre eux, haranguant les jeunes pour qu’ils aient envie de devenir milliardaire, c’est à dire se shooter au fric sans limite, sans égard pour les autres humains, sans égard pour la destruction de la planète nécessaire à les gaver toujours plus.
Tant que la cupidité sera considérée comme une qualité, au lieu d’être considérée comme une pathologie grave, nous ne nous en sortirons pas, et le pire est devant nous.
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