Bravo pour votre article. Vous faites ce que les journalistes et les candidats auraient dû faire : non pas diaboliser Sarkozy, mais parler de son bilan. Parce que, vu ses fonctions, il est personnellement comptable et coupable de la crise larvée. Et son programme économique est presqu’entièrement basé sur la neutralisation des 35 heures alors qu’il n’a même pas le courage d’abroger cette loi. Je trouve que c’est assez faible comme programme.
Je discute parfois de politique avec mes amis chefs d’entreprises ou DRH (2/3 sont pour Sarko), et je leur demande : embaucheriez-vous Nicolas Sarkozy ? La plupart répondent « non ». A la question « pourquoi » suit la réponse (édulcorée) « il destabiliserait l’entreprise ». En fait, ils ne l’embaucheraient que pour la communication.
Sarkozy me fait penser à ces hommes beaux parleurs qui se font passer pour des « winners » alors qu’ils sont des « loosers », ces gens qui ne réussissent pas par leur talent ou leurs capacités, mais par la duplicité et la séduction. Ces gens qui parlent beaucoup, intimident et s’approprient le travail des discrets et laborieux.
Encore une fois, il faut parler du bilan comme du programme.
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