Contribution rimée
ô Temps, miroir de l’homme, temps qui passe dit-on,
Dans notre insignifiance et notre prétention.
Temps tu es le métier, majestueux, immense,
Sur lequel nous brodons notre pauvre espérance.
Temps qui toujours le même, immuable, serein,
Est l’écran sur lequel se joue notre destin,
Tu distilles nos jours avec parcimonie
Quand tu as décidé de nous donner la vie.
Temps apaisant nos peines et consumant nos joies,
Tu restes insensible à nos pleurs, à nos voix.
Alors que vainement nous voudrions voler,
Tes lambeaux par lesquels nous semblons exister.
Temps qu’en leur temps les Dieux eux-mêmes n’ont pas su
Domestiquer ni vaincre, quand tu les eus conçus,
Tu règnes sans partage et organises ô Maître,
L’ouvrage par lequel nous pensons te soumettre.
Temps au nom confondu avec éternité.
Seigneur de l’univers, suprême infinité,
Inéluctablement, par la loi du plus fort,
Tu finis par mener tout et tous à la mort.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération