Merci pour la qualité de votre tribune.
Il n’y a pas de pire cauchemar pour la caste dirigeante que de voir bouger les lignes. Le journal « Le Monde » en général, et Jean-Marie Colombani en particulier, incarnent au plus au point le désir de l’élite politico-médiatique qu’en apparence deux camps bien délimités s’opposent, pour qu’au fond, rien ne change.
Ce désir de rester entre-soi a pris, au fil des années, un caractère de plus en plus pathétique. Il convient d’organiser une alternance factice, qui place tantôt les uns, tantôt les autres, aux commandes. Ceux qui perdent l’élection se consolent de leur sort en pantouflant dans de confortables fonctions consultatives, et attendent leur tour.
A la sortie de l’ENA, il a fallu qu’ils choisissent entre le Neuilly des Sarkozy et le Boulogne des Hollande : cruel dilemme.
S’ils sont plutôt « rive gauche », genre Closerie des Lilas ou Les Deux Magots, ils s’inscrivent au PS, et militeront pour les droits inaliénables de l’homme germanopratin.
S’ils sont plutôt « rive droite », genre Fouquet’s ou Maxim’s, ils choisissent l’UMP, et défendront la noble cause de la rentière du seizième.
Qu’est ce que ce Bayrou du terroir vient faire ici sur son tracteur, il va tout foutre en l’air, semble nous dire l’élégant Colombani.
Cordialement.
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