Dans la stratégie de corrida utilisée par la macronie, les différences de traitement révèlent quel degré de « danger électoral » représentent les différents partis d’opposition pour les démarcheurs.
Pour le Pen et son RN, quelques banderilles, des poursuites pour emplois fictifs, une pression sur les finances... il faut quand même maintenir l’image de gens pas fréquentables.
Pour Mélenchon et LFI, la technique est plus violente, banderilles + picador, il s’agit de discréditer l’homme lui-même. La perquisition démesurée qu’il a subie était un piège sur mesure pour le bouillant Jean-Luc. Lui a été condamné, pas Marine, alors qu’à la base le dossier judiciaire du RN semblait mieux fourni.
L’appareil médiatique concentre ses attaques sur la personne de Mélenchon et nul doute qu’il y ait encore un gros potentiel d’escalade, quand on voit que l’affirmation « Biden est communiste » utilisée par l’équipe Trump est considérée comme crédible par une partie de l’électorat US...
Disqualifier plutôt qu’argumenter... c’est la tendance « 21ème siècle » dans le débat public.
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