Blablabla Trump est génial, blabla il sait ce qu’il fait, blablabla...
L’élection d’un président, où qu’il se trouve d’ailleurs, se passe en amont de l’élection elle-même avec le concours des puissances politiques et financières. Plus l’enjeu est important, plus les forces en présence sont internationales et puissantes.
Le président correspond vaguement à l’aspiration de la population.
Aux USA, les lobbies ont une place extrêmement importante et il est impossible d’être élu sans leur prêter allégeance. En France, le modèle est exactement le même, à ceci près qu’après l’élection le nouveau président peut se comporter comme Louis 14.
Les Américains ont voulu un personnage culotté et hors de la bourgeoisie politique traditionnelle. Ils l’ont eu. Mais l’histoire s’arrête là.
Il n’a pas d’intelligence supérieure, pas de tactique non plus, ment absolument tout le temps. Celui-ci balance de vagues slogans que ses conseillers en communication lui ont balancé dans le creux de l’oreille et n’arrive pas à faire ses discours (préparés par quelqu’un d’autre) sans égratigner les mots — qu’il a du mal à prononcer correctement. Et encore, je n’ai pas parlé de son égo démesuré.
Pas de quoi pavoiser donc. Il ne représente pas un renouveau politique, ni une vision nouvelle de l’avenir ou même, comme ose l’avancer l’auteur, un révélateur de quoi que ce soit.
C’est simplement un taureau fou lâché dans l’arène. Le seul « résultat », c’est de contenter un court moment les Américains lassés du système électoral vicié et des politiciens corrompus. A l’international, c’est de faire croire au retour de l’Amérique toute puissante.
Il est très probable qu’il soit réélu parce que c’est un ovni, un rentre-dedans qui se démarque très clairement des hommes politiques classiques qui ennuient le peuple. Au bout de deux mandats — largement avant en fait — , la formule ne passera plus.
La comparaison finale, comme quoi il faut un type du calibre de Trump est d’une stupidité sidérale. On en a d’ailleurs déjà eu plusieurs versions françaises : Sarko (et son nettoyage des cités au karcher), Hollande (l’inverse de Trump, mou de chez mou) et enfin Macron — le psychopathe agressif et menteur pathologique.
Placer des fous ou psychopathes à la tête des Etats mène à la situation dans laquelle le monde se trouve plongé. Et ce n’est pas près de s’arrêter...
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