Article qui nous rappelle très utilement que depuis 200 ans la fracture sociale est toujours présente dans nos pays où la richesse s’est immensément accrue.
Certains diront que la mortalité infantile a baissé, la santé s’est énormément améliorée, la durée de vie s’est accrue, le travail est moins pénible, l’ascenseur social a bougé un peu, etc. Ce sont là les arguments classiques de ceux qui se reposent sur leurs lauriers et qui lâchent du lest pour obtenir un minimum de paix sociale (mais pas toujours, comme on le voit). Il faut poser la notion de progrès en termes de ratio : Moyens disponibles sur problèmes résolus, une sorte de rendement avec un index d’équité.
La question qui se pose, à mon avis est : qu’est-ce qu’une société juste ? Comment peut-on opérer une redistribution de cette prospérité générale qui bénéficie beaucoup à quelques-uns et qui plonge un nombre croissant de personnes dans le besoin et le désespoir ? Est-il raisonnable d’espérer une paix sociale dans une société soumise à l’ostentation, à l’arrogance et à la déification d’un marché pernicieux et chatoyant ?
Pour beaucoup l’excuse se situe hors des frontières, le monde, le capital nomade, les accords internationaux, les avantages comparatifs de Ricardo (un contemporain de Tocqueville). Bref, le mal viendrait d’ailleurs. L’alibi est parfait, et tout ça peut durer longtemps...
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