Je vous rejoins sur ce point : Le message qui peut être celui de l’abstention est délicat à faire passer.
D’autant qu’on a naturellement tendance à mesurer l’abstention comme on mesure les votes : de façon quantitative, en pourcentages.
Cela peut avoir un sens : si elle traduit une aspiration d’une partie non négligeable de la population, l’abstention permet, par exemple, de prendre acte d’une crise de la représentation, et de pousser à en sortir.
Mais l’abstention peut être aussi, je l’espère, une façon d’ouvrir un débat, de faire réfléchir, de parler à nouveau du bien commun. En ce cas, peu importe le pourcentage. Et c’est pour cela qu’elle n’est pas contradictoire avec la satisfaction que j’ai manifestée plus haut devant la mobilisation du premier tour, puisque cette mobilisation est un signe d’intérêt des Français pour la politique.
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