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Patrick Ferrante Patrick Ferrante 25 avril 2007 09:32

Vous citez Ségolène quand elle disait que Bayrou n’avait « ni programme, ni équipe ». Je fait juste remarquer que Bayrou ne se privait pas non plus de critiquer le projet de Ségolène Royale, et Sarkozy disait que Bayrou était de gauche ... c’est ce que on appelle communément « un campagne électorale » : chaque candidat essaye de mettre en valeur sa proposition en comparaison des autres ! Ca peut paraître étrange ... mais je vous l’assure ça se passe comme ça une élection !

Cela dit, je conseil aux sympathisants de Bayrou d’analyser qualitativement les critiques des différents cotés : quand Ségolène Royale a critiqué les idées de Bayrou, il les a (au pire) considère floues ou inefficaces. Bayrou a de son coté critiqué l’aspect « dépense » des propositions de Mme Royale. Mais jamais aucun des deux n’a considéré l’autre comme étant « dangereux » ! Par contre les deux, avec des nuances et un langage certes différent, l’ont clairement exprimé vis-à-vis du candidat UMP.

Vous vous étonnez, ou vous vous scandalisez de voir la gauche chercher les votes des électeurs de Bayrou. Mais qu’aurait fait Bayrou si il s’était finalement trouvé au deuxième tour contre Sarkozy, à la place de Ségolène Royale ? Aurait t’il axe tout son discours pour convaincre les électeurs de l’UMP à le choisir ? J’en doute fort. Il aurait demandé un soutien fort, clair et républicain à la gauche, contre un candidat qui, pour les valeurs, le modèle de société, et la politique étrangère qu’il défend, est un danger pour la France. Et il l’aurait eu ce soutien (du moins de la gauche modère), sans tant d’hésitations et de débats.

Vous critiquez l’ouverture au dialogue initié par Royale. Vous préférez sans doute la diplomatie UMP : par le ralliement « encouragé » des députés UDF au candidat Sarkozy ?

Vous finissez avec cette belle et noble remarque « mais l’homme connaît quand même suffisamment la musique pour savoir aussi qu’il a un frein à son ambition : les législatives »

Bien, si après tout ce chemin, tout ces discours sur une nouvelle façon de concevoir la politique, d’un partit au delà des clivages, d’un discours qui à fait rêver et mobilisé des millions de français ... l’Homme décide de ne pas prendre de position sur la base d’un calcul de circonscriptions que l’UMP a bien voulu lui laisser, de donner la Présidence à un candidat qu’il sait dangereux pour la France ... l’Homme non seulement tombe bien bas, mais montre en premier lieu de ne pas croire lui-même au réelles possibilité du mouvement qu’il a crée.

On verra cet après-midi ...


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