L’euthanasie est universelle et elle génère des analyses passionnelles. L’évoquer dans le cadre d’une élection est risqué car le débat risque de basculer dans un camp politique ou dans l’autre, blessant davantage ceux-là même qui doivent composer avec les décisions morales qu’elle impose.
Le refus de la souffrance et le droit à la vie sont des thèmes chers qui reviennent invariablement au premier plan de la question de l’euthanasie. Qu’ils soient juridiques, religieux, laïcs, ces thèmes subiront toujours un clivage culturel propre à chacun de ceux ou de celles qui désirent voir l’euthanasie être un droit reconnu par l’État ou une interdiction également imposée par l’État.
L’intolérable et insupportable destruction progressive de l’enveloppe corporelle est en elle-même une souffrance incommensurable pour les bien-portants au chevet d’un bien-aimé en phase terminale. Pourtant, dans le témoignage de sangliporc, ce piège d’une description par trop passionnelle a su être évité par des mots qui atteignent le lecteur dans leur plus grande simplicité. S’agissant d’un enfant, hommage doit être rendu à sangliporc pour son approche d’une très grande sobriété.
L’auteur devrait s’en inspirer.
Pierre R.
Montréal (Québec)
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