C’est juste un peu tard pour lever les foules ; depuis des jours, nous en sommes, les copains du rond-point à nous demander comment on saura qui est ouvert ? En effet, comment savoir ? Être tous dehors ? Déjà que pour les manifs il n’y a pas grand monde... bon une question d’organisation mais à la réponse pas évidente.
Bien sûr que la plupart est sidérée, par la peur, la peur la plus grande, la plus folle, pas la peur de la mort, ni de la punition, la peur de la chimère !
L’Homme face à sa démesure, qui là montre toute sa noirceur, entre le corrompu et le lâche, pas beaucoup d’espace.
La peur du nucléaire n’a pas prise : mensonges, déni, cachotteries au point que beaucoup trouvent formidable le nucléaire, sous prétexte qu’il est « civil » ; mais déjà la démesure : l’Homme-Dieu qui pourra détruire toute vie sur sa planète !
Allons donc,sacrifier une économie, c’est tout bon pour la reprendre, sacrifier des millions d’êtres, on l’a fait maintes fois, il n’y a pas si longtemps.
C’est juste que ça nous touche dans notre quotidien d’occidental, et comme nous n’avons pas encore allumé toutes les lumières, chacun retourne à la peur ancestrale de Dame Nature, contre qui, voyez bien, on ne peut rien.
Quelle belle contradiction !
Pour la résoudre, il faut sûrement aller au restaurant lundi, mais il faut se reconnecter avec la terre l’air et l’eau, couper les ponts avec l’artifice mortifère de notre société.
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