Sur la culture du viol.
Mes opinions sont loin de celles d’Alice Coffin mais, quand je l’entends dire que “la concentration d’hommes dans un même lieu de pouvoir induit un climat propice aux agressions“, cet évènement me revient en mémoire :
C’était il y a peu, dans le métro, dans un wagon peu rempli. Quand je monte, je vois dans un coin, au bout de ce wagon, en demi-cercle très fermé, très compact, une dizaine de jeunes soldats en uniforme, de dos, qui me font penser qu’il s’agit d’appelés en permission. Ils chantent à tue-tête Vas-y Marcel, Vas-y ! (je ne me souviens pas du prénom exact, c’était un prénom aujourd’hui plus courant). Un seul soldat est hors du groupe, assis près de moi, la tête plongée dans un bouquin.
Quand le métro s’arrête à la station suivante, le groupe s’écarte et une fille en mini-jupe en sort, ahurie, défaite, qui va s’asseoir en titubant sur un siège du quai, tenant ses mains entre ses jambes. Il me paraît évident qu’elle vient d’être victime d’un viol collectif …./…
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération